LE GOUVERNEMENT. La Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) accuse les partisans de Laurent Gbagbo d'avoir tiré sur des civils, faisant une dizaine de morts à Abobo[44]. – Jeune Afrique Le 24 décembre, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont fait partie la Côte d'Ivoire, organise un sommet extraordinaire à Abuja, au Nigéria. Ils rencontreront MM. Laurent Gbagbo est finalement arrêté le 11 avril 2011 après l'offensive victorieuse des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. « Je voudrais vous dire que la Côte d'Ivoire est maintenant en de bonnes mains[19] ». D'autres parmi eux ont pour mission de rejoindre l'Hôtel du Golf pour y assurer une meilleure sécurité de ses occupants. Ouattara déclare un couvre-feu de trois jours[62]. » Finalement, Bédié est réélu avec plus de 90 % des suffrages face à Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). En écrivant cette lettre Jean Ping initia une condamnation de la communauté internationale. Le lendemain, à l'issue d'un conseil des ministres à Yamoussoukro, le chef du gouvernement, Guillaume Soro, fixe la date du premier tour au 31 octobre 2010. Ouattara prête serment peu de temps après en déclarant: D'après Toussaint Alain, porte-parole de Laurent Gbagbo à Paris, c'est la rébellion (les FRCI) qui porte la responsabilité de ce massacre[79]. Une élection coûteuse du fait d'une liste électorale difficile à établir, « en termes de suffrages exprimés pour chacun des candidats, la, L'article 38 de la Constitution dispose qu'« en cas d'événements ou de circonstances graves, notamment d'atteinte à l'intégrité du territoire, ou de catastrophes naturelles rendant impossible le déroulement normal des élections ou la proclamation des résultats […] le président de la République en informe la Nation par message. Le 2 décembre, Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante (CEI), annonce la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,10 % des voix, contre 45,90 % pour Laurent Gbagbo, avec un taux de participation de 81,1 %. Le 22 février, la SIR, Société Ivoirienne de Raffinage, n'ayant plus la possibilité d'acheter de pétrole brut, suspend toutes ses activités jusqu'à nouvel ordre[107]. À l'issue du second tour, Alassane Ouattara est proclamé le 2 décembre 2010 4e président de la République de Côte d'Ivoire avec 54,10 %. ». Début mars 2011, un conflit éclate dans la région de Moyen-Cavally, à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Devant le refus de Coulibaly, les forces armées de Ouattara passent à l'offensive contre les troupes du chef rebelle dans la commune d'Abobo. Le lendemain, à l'issue d'un conseil des ministres à Yamoussoukro, le chef du gouvernement, Guillaume Soro, fixe la date du premier tour au 31 octobre 2010. Les jeunes patriotes s'opposaient à sa présence[33]. Le 25 septembre à Ferkessedougou, Alassane Ouattara affirme « Trop c’est trop, nous ne pouvons pas accepter la pauvreté […] je suis candidat pour relever la Côte d’Ivoire ». Le 9 février, la Bourse régionale des valeurs mobilières d'Abidjan ferme après que des forces loyalistes à Laurent Gbagbo envahissent ses bureaux[95] puis rouvre le lendemain[96]. Chambre constitutionnelle de Côte d'Ivoire, Art. Après un appel d'Alassane Ouattara à marcher sur les organes du 4e pouvoir, représenté par l'organe de télévision national RTI, des coups de feu sont échangés entre différentes factions et l'armée. L'Afrique du Sud ne doit pas jouer le jeu de la confiscation du pouvoir et des présidences à vie en Afrique, « Pour nous, Blaise Compaoré doit être récusé et nous le récusons. Dans l’article Diabi Pr. Et il n’est pas le bienvenu en Côte d’Ivoire. » Code électoral, sur le site du gouvernement de Côte d'Ivoire. Edwige FIENDE. Deux jours plus tard, Alassane Ouattara révèle qu'il a pris contact avec le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, pour engager des investigations sur les massacres survenus pendant la crise ivoirienne[82]. En cinq ans donc, des efforts ont été consentis par le gouvernement et ses partenaires afin de lutter contre la défécation à l’air libre, source de maladies et d’insécurité. Laurent Gbagbo recueillerait quelque 1,7 million de voix (environ 38 %), contre 1,4 million pour Alassane Ouattara (environ 32 %), après dépouillement de la quasi-totalité des suffrages. Le RDR annonce que son candidat aurait parcouru environ 23 940 km, visité 17 régions sur 19 et fait des rencontres ciblées, sectorielles, avec des couches socioprofessionnelles et des leaders d’opinion. Yahaya Koné Siaka Touré Pohpinan E. Dosso Boubakary Coulibaly Daoda publié en 2008[38], les auteurs expliquent qu’une « chasse aux sorcières fut organisée contre les journaux de l’opposition qui osait porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale toutes les pratiques anti-démocratiques : la presse était muselée ». C’est lui qui a déstabilisé la Sierra-Léone, le Libéria[31]. Manuella YAPI. Des manifestations de producteurs de cacao ont lieu en février pour dénoncer l'embargo[92],[93]. Le Conseil de paix et de sécurité reconnaît l'élection d'Alassane Outtara[36]. Le président ivoirien Laurent Gbagbo (2e droite) et son Premier ministre Guillaume Soro (2e gauche), au palais présidentiel à Abidjan après le conseil des ministres, le 4 mars 2010. Le 4 août 2010, la CEI annonce par le biais d'un communiqué le mois d’octobre 2010 comme propice à l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Gérard Bon, John Irish et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse, Réfugiés : «L’exode dans la panique», carte page 4, Libération du, Dernière modification le 7 décembre 2020, à 20:09, Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national, élection présidentielle ivoirienne de 2010, Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, Union économique et monétaire ouest-africaine, Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest. Cependant, des soupçons de fraudes en faveur du président Houphouët demeurent. Le gouvernement Valls a tenté de le réformer avec la loi du 5 mars 2014. Thomas Hofnung, journaliste à Libération, parle des dozos pro-Ouattara ou des affrontements ethniques entre Yacoubas pro-Ouattara et Guérés pro-Gbagbo[80]. Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo est arrêté par les forces de son rival, qui est proclamé président le 6 mai 2011 par le conseil constitutionnel. Mais des affrontements ont lieu aussi à Adjamé, au nord d'Abidjan, à Yopougon, à Koumassi ou à Treichville. L'investiture d'Alassane Ouattara se déroule à Yamoussoukro le 21 mai 2011, en présence de nombreux chefs d'État, y compris Nicolas Sarkozy. Ce même jour, Alassane Ouattara annonce avoir prêté serment par courrier adressé à ce même Conseil constitutionnel. En tout, on estime que l'élection a coûté près de 200 milliards de francs CFA à la Côte d'Ivoire (soit environ 305 000 000 euros). Alassane Ouattara est quant à lui contraint de rester « retranché » à l'Hôtel du Golf, avec son gouvernement et ses proches. Trois organisations syndicales de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, annoncent une « grève illimitée » à partir de lundi pour protester contre le blocage de la commercialisation de leurs produits. Le 31 mars, la capitale économique Abidjan est totalement encerclée par les forces pro-Ouattara. « Les résultats du second tour de l'élection présidentielle tels qu'annoncés le 2 décembre par la commission électorale ne changent pas, ce qui confirme que le candidat Alassane Ouattara a remporté le scrutin[13]. Le 30 mars, les troupes pro-Ouattara prennent Soubré[53], Tiébissou[54], Gagnoa[55], Guibéroua[55], Bocanda[55], San-Pédro[56] et entrent dans Yamoussoukro[57],[58]. Le 18 février 2011, l'ONUCI se retire de Toulépleu[45]. Le président sénégalais Abdoulaye Wade reçoit en « visite officielle » Alassane Ouattara en pleine élection ivoirienne le 4 novembre[13]. Paul Yao N'Dre, nommé par le président le 8 août 2009 à la tête du Conseil constitutionnel et réputé proche de Simone Gbagbo[9], déclare que la CEI n'avait plus l'autorité pour annoncer les résultats car la date limite était dépassée et donc que les résultats sont invalides[6],[10] Selon N'Dre, après la date limite, seul le Conseil Constitutionnel est habilité à annoncer les résultats[6] ; c'est en effet cette institution qui doit « trancher, le cas échéant, le contentieux électoral, et proclamer les résultats du scrutin»[9]. Quant à Alassane Ouattara, candidat du RDR, il boucle sa grande tournée qui l’a mené jusque-là dans la Vallée du Bandama notamment à Bouaké. Le parti appelle les électeurs à voter massivement en vue d'une victoire de leur candidat dès le premier tour. Dans « La chute de Gbagbo en huit actes » par Catherine Gouëset elle explique que « Le Président de la commission de l’union africaine, Jean Ping remet à Laurent Gbagbo une lettre qui lui demande de quitter le pouvoir. Réconciliation nationale : le gouvernement ivoirien réceptif aux préoccupations des victimes de la crise post-électorale 2010-2011 janvier 8, 2021 COVID-19 : Face à la nouvelle vague de contamination, le Gouvernement a pris les dispositions appropriées afin de tenir la riposte janvier 7, 2021 Le 3 mars 2007, à la suite de l'accord de Ouagadougou, Laurent Gbagbo nomme le chef de la rébellion, Guillaume Soro, Premier ministre. Le 24 janvier, Ouattara demande et obtient un embargo sur le cacao ivoirien[87], qui est mis en place jusqu'au 8 avril 2011[88]. La dernière modification de cette page a été faite le 7 décembre 2020 à 20:09. Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prêté le 7 janvier 2021 à Abidjan, une oreille attentive aux préoccupations des victimes de la crise post-électorale 2010-2011, au cours d’une rencontre avec leurs représentants. Le quotidien Fraternité Matin organisait des débats entre les candidats par tribunes opposées dans les pages du journal. Il n'est rééligible qu'une fois. Le gouvernement est même allé jusqu’à imposer une censure en 2011 en annulant le permis de diffusion de la radio de l’ONU Onuci FM. On n’a pas eu les élections en 2005 parce que ceux qui voulaient réduire mon mandat ont fait la guerre ». Cependant le second tour débute avec un incident diplomatique entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Sangaré Abou Drahamane L'origine n'est pas clairement établie. Août 12, 2019 0. Ouattara déclare que la crise pénalise l'économie[91]. Le 16 novembre des heurts éclatent dans la capitale économique du pays, Abidjan. Alors les combats continuent dans le district d'Abidjan principalement dans les communes de Yopougon et d'Abobo. Après cette annonce, les militaires ferment les frontières du pays[6]. La grande majorité d’informations qui devait être diffuser passait par le président d’abord. Yahaya, Koné Siaka, Touré Pohpinan E. Dosso Boubakary,Coulibaly Daoda., «. Une pique lancée à ses principaux opposants. Le président Alassane Ouattara a procédé ce mardi 15 décembre 2020, à un « réaménagement » du gouvernement ivoirien, avec l’entrée du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Kouadio Konan Bertin dit KKB (photo), au poste de ministre de la Réconciliation nationale. Elles ont notamment tiré sur le Palais présidentiel, où sont stockées des armes lourdes[65]. ». Gouvernement Pierre Pflimlin du 13 mai 1958 au 28 mai 1958. Les dispositions prises ont permis de contourner le problème des origines discutées du candidat Alassane Ouattara, ce qui permet au Conseil constitutionnel de valider la candidature de ce dernier. Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré a évoqué mercredi l’acquisition de « 200.000 doses de vaccin » contre la maladie à coronavirus (covid-19) « pour une cible de 100.000 personnes vulnérables afin de démarrer la campagne de vaccination » en Côte d’Ivoire « dès le 15 février 2021 », après un conseil des ministres. Elles invoquent des problèmes d'ordre technique et sécuritaire[100],[102]. Cela inverse les résultats en faveur de Gbagbo qui est alors crédité de 51,45 % des votes alors que Ouattara n'a plus que 48,55 %[12]. Elle se déroule les 31 octobre et 28 novembre 2010 sur toute l'étendue du territoire ivoirien ainsi que dans dix-neuf autres pays où résidaient des citoyens ivoiriens. #Réconciliation_nationale: le gouvernement ivoirien réceptif aux préoccupations des victimes de la crise post-électorale 2010-2011. Le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus. Ainsi une émission spécialement initiée par la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI) « Face aux électeurs » était une plate-forme d'expression de 90 minutes pour chaque candidat pour expliquer son programme. Une grande partie des troupes de l'armée, de la gendarmerie et de la police abandonnent leurs postes, à l'instar du chef d'état-major, le général Philippe Mangou qui se réfugie à l'ambassade d'Afrique du Sud avec sa famille. Le 11 avril 2011, après dix jours d'intenses combats, l’assaut est lancé contre la résidence présidentielle à Cocody. Le 21 mars, c'est Bloléquin[48] après la création des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)[49]. D'après l'ONUCI, deux tiers des morts sont dus à des pro-Ouattara et un tiers aux pro-Gbagbo[79]. Les différents camps annoncent des résultats officieux et contradictoires. Alors que les prix avaient baissé avant l'élection à 2 780 dollars la tonne[89], le prix de la tonne de cacao atteint 3 666 dollars en février[90]. À la suite de la fermeture des banques et des ports, les prix de la viande, de l'huile, du sucre et du gaz ont fortement augmenté[108]. Le 28 mars, c'est la ville de Duékoué qui tombe[50], ce qui laisse le champ libre aux FRCI pour prendre le port de San-Pedro et la capitale politique Yamoussoukro. Dès le 5 décembre, l'Union africaine (UA) essaye de trouver une issue diplomatique à cette crise. Le 28 janvier 2011, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine durant sa 259e réunion, rappelle qu'il est pour une solution pacifique et nomme un panel de chefs d'États pour régler pacifiquement cette crise[28]. Le nouveau gouvernement ivoirien a été nommé mercredi 11 janvier, a annoncé Patrick Achi, nouveau secrétaire général à la présidence. Le 9 janvier, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigéria[25], le 19 janvier, Raila Odinga[26] et le 25 janvier, Bingu wa Mutharika président du Malawi et président de l'UA[27] tenteront des médiations. Dans les minutes qui suivent, le PDCI-RDA (parti du candidat Konan Bédié) dénonce le « climat d’opacité » entretenu par la commission électorale indépendante lors des opérations de dépouillement des bulletins de vote, ainsi que lors du comptage des suffrages et demande l’arrêt de la proclamation des résultats et le recomptage des bulletins de vote. Le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, qui a lieu le 28 novembre 2010, oppose le président sortant Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, ancien Premier ministre. Le candidat Laurent Gbagbo, occupé par ses activités présidentielles, n'entame que tardivement sa campagne. », Sur les bases des résultats de la CEI et du soutien de l'ONU, Ouatarra affirme qu'il est le « président élu » et dit que le Conseil Constitutionnel a abusé de son autorité[14] : Laurent Gbagbo et sa femme sont finalement arrêtés le 11 avril, à la résidence présidentielle. Des rafales sont aussi entendues à proximité de l'hôtel du Golf où s'est réfugié celui qui a été candidat à l'élection, reconnu par la communauté internationale comme élu président du pays et qui souhaite aujourd'hui briguer son mandat. Le 4 avril 2011, la force de l'ONU, l'ONUCI ainsi que la force Licorne de l'armée française en Côte d'Ivoire, tirent sur des positions pro-Gbagbo, dans le but de neutraliser leurs armes lourdes, pour, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, protéger les populations civiles et la force de l'ONU. Dans la nuit du 31 octobre, les responsables de la CEI aux côtés du journaliste Thomas Bahintchi de La Première annoncent les résultats des pays étrangers notamment le Danemark, l'Allemagne et la Belgique. Le CNCA fixe un calendrier pour la campagne présidentielle, Franck Anderson Kouassi président du CNCA annonce un programme qui comprend un accès équitable et égal dans les médias aux 14 candidats. L'association Human Rights Watch parle de 500 morts pendant une période de quatre mois, majoritairement imputables à « des forces fidèles au président Gbagbo » ; elle atteste également, depuis qu'Abidjan est majoritairement sous le contrôle des Forces nouvelles, que les forces d'Alassane Ouattara ont procédé à des exécutions constituant des crimes de guerre, et dans l'Ouest à des meurtres de civils qui pourraient, « s'ils se généralisaient ou devenaient systématiques, être qualifiés de crimes contre l'humanité » [81]. Le premier tour voit s'affronter quatorze candidats. M. Amadou GON ... En effet, seule une paix durable, des institutions fortes et un Ivoirien Nouveau qui place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout, permettront à notre pays d’entrer de façon irréversible dans le cercle des grandes Nations démocratiques et développées. Le Premier ministre et chef des Forces nouvelles, Guillaume Soro soutient la victoire de Ouattara[15]. La destination de ces personnes est d'abord la Côte d'Ivoire avec 735 000 réfugiés[75], le Libéria avec 120 000 réfugiés[76] mais aussi vers le Ghana, la Guinée, le Togo, le Mali, le Nigéria, le Niger, le Bénin et le Burkina Faso[75]. De violents combats de rue opposant des centaines de jeunes de divers partis s'en sont suivis causant une vingtaine de blessés[6]. Le second tour voit s'opposer les candidats Gbagbo et Ouattara. Laurent Gbagbo, président sortant et Alassane Ouattara, ancien premier ministre arrivent en tête du premier tour avec respectivement 38,04 % et 32,07 %. Laurent Gbagbo engage un processus électoral très coûteux qui comprend l'identification et le recensement des populations, la formation des agents, l'informatisation des données et la fabrication de cartes d'identités (quasi inexistantes depuis plusieurs années), la couverture médiatique nationale et internationale. Les sanctions consistaient à des arrestations et à des violences physiques auprès de non seulement les citoyens mais principalement les journalistes. Quatorze d'entre elles ont été validées, ici classées par ordre alphabétique[9]. Pour cette élection, vingt déclarations de candidature ont été enregistrées par le Conseil constitutionnel. Ces premiers résultats ne permettent évidemment pas de dégager de véritables tendances. Le conflit aurait fait au total entre 900 et 3 000 morts. La mobilisation des médias était une phase importante pour l’image de Laurent Gbagbo. « Abidjan rappelle son ambassadeur au Sénégal », « Après le voyage d'ADO à Dakar : Le torchon brûle entre Gbagbo et Wade » Par Nord-Sud, Dernière modification le 2 janvier 2021, à 18:49, Président de la République de Côte d'Ivoire, scrutin uninominal majoritaire à deux tours, président de la République de Côte d'Ivoire, crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, élection présidentielle ivoirienne de 2000, Le département américain déclare un tir perdu dans le périmètre de son ambassade, Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire, Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire, Conseil national de la communication audiovisuelle, Voici la décision du Conseil Constitutionnel qui arrête la liste des candidats, « Laurent Gbagbo reçoit le soutien de chefs traditionnels dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire », « Élection présidentielle – Le Conseil Constitutionnel proclame les résultats définitifs du premier tour », Abidjan rappelle son ambassadeur au Sénégal - LeMonde.fr, Côté d'Ivoire : Bédié appelle à voter Ouattara, Article de « jeune Afrique » du 2/12/2010, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élection_présidentielle_ivoirienne_de_2010&oldid=178332419, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Élection présidentielle ivoirienne de 2010. Elle mandate les présidents Boni Yayi du Bénin, Ernest Koroma de Sierra Leone, et Pedro Pires du Cap-Vert pour régler cette crise. La date officielle du début de la campagne électorale retenue par la CEI est fixée au 15 octobre à 0h00 (pour une période d'environ 2 semaines). En se basant sur le fait que le peuple n’était pas sur la même longueur d’onde, l’animosité qui existait déjà n’a fait que de s’aggraver dans le pays entier. L'ancien président Henri Konan Bédié réunit 1,1 million de voix (25 %). C'est le début de la bataille. Le siège de l'ONUCI a aussi subi une attaque qui a été stoppée dans le même temps. Le président Laurent Gbagbo a pris des dispositions légales par la voie de décrets afin de permettre à la CEI d'organiser des élections démocratiques libres et non controversées. Gbagbo, pour ne pas être à court de liquidités, organise la saisie des agences de la BCEAO[86]. Gouvernement ivoirien 4 septembre 2019. Alors que l'opposition ivoirienne déplore une trentaine de victimes, la communauté internationale appelle au calme. Culture:Riss Cool … « Je suis désolé pour l'image de mon pays, mais la fin du processus est la validation par le représentant spécial de l'Onu, et c'est cette validation qui confirme que je suis le vainqueur[13] ». Selon l'ONU, « le président sortant s'est rendu aux forces du président élu »[71] après la capitulation de ses partisans sur place contre la nouvelle armée gouvernementale (FRCI). Le RDR de Djéni Kobina et le FPI de Gbagbo s'allient pour la circonstance et forment le « Front républicain ». Cette émission diffusée tous les jours à 21 h (heure locale) sur Radio Côte d'Ivoire et La Première comportait trois chapitres de 30 minutes : Politique (nationale et internationale), Économie et Société. Ce jour-là, Thabo Mbeki, ancien président de l'Afrique du Sud, rencontre les deux présidents[20]. Le 6 novembre, Paul Yao N'dré, président du Conseil constitutionnel certifie les résultats de la CEI et annonce la tenue d'un second tour le 28 novembre 2010[12]. Et il n’est pas le bienvenu en Côte d’Ivoire. L'élection présidentielle devait initialement se tenir cinq ans après l'élection présidentielle ivoirienne de 2000, soit en octobre 2005, conformément aux dispositions légales. Les deux candidats, Laurent Gbagbo, président sortant et reconnu par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, reconnu par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale, revendiquent chacun la victoire. Depuis le 12 janvier[41] et jusqu'à fin mars 2011[42], des affrontements ont lieu à Abidjan. Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prêté le 7 janvier 2021 à Abidjan, une oreille attentive aux préoccupations des victimes de la crise Les médicaments ne sont plus disponibles[108],[109]. N'Dre annonce que les résultats dans sept régions du nord sont annulés. La bourse, le 25, est déplacée temporairement à Bamako au Mali[98]. Le 13 mars, Doké est contrôlé par les Forces nouvelles[47]. Dans l'ouest, à Duékoué, Toulepleu, Bloléquin, un nombre important de morts a été trouvé, entre 152[77] et 800 morts[78] à Duékoué ; l'ONUCI parle de 330 morts[79]. Laurent Gbagbo prête serment le 4 décembre devant le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire. Mais le Conseil constitutionnel invalide les résultats dans les régions du nord et annonce la réélection de Laurent Gbagbo avec 51,45 %. En avril 2011, après la défaite militaire de Laurent Gbagbo, le président Alassane Ouattara somme le « Commando invisible » de déposer les armes, maintenant que le régime de Gbagbo n'est plus. Or, Konan Bédié, né en 1934, a 76 ans depuis le 5 mai 2010. Le 7 novembre, les dirigeants de la RHDP, par la voix d'Henri Konan Bédié et après de longues discussions, « exhortent fermement à voter massivement » pour Ouattara « afin d'assurer au RHDP une victoire éclatante »[15]. Cette plateforme se présente comme une base de données dédiée exclusivement aux décisions, actions et réalisations se rapportant au programme de travail du Gouvernement de Côte d'Ivoire. L'envoyé spécial de l'Onu en Côte d'Ivoire, Young-jin Choi, proclame la victoire de Ouattara : Les Ivoiriens se rendent le dimanche 31 octobre 2010 aux urnes. La nuit du mercredi 3 novembre, Youssouf Bakayoko, président de la CEI annonce les résultats complets mais non officiels, car seul le Conseil constitutionnel est habilité à donner les résultats définitifs. Le 31 janvier, lors de la 16e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine, Jean Ping annonce la composition de ce panel. Les deux camps s'accusent mutuellement d'intimidations envers les électeurs dans certaines régions[4]. Étant donné que certains journaux étaient attribués à des partis politiques spécifiques, l’achat d’un magasine anti-PDCI pouvait engendrer les mêmes sanctions extrêmes chez l’acheteur, comme l’emprisonnement ou la violence physiques. Laurent Gbagbo boycottera également cette élection du fait de l'insatisfaisante réforme du code électoral[3]. Conformément aux dispositions constitutionnelles[1], la tenue du scrutin présidentiel est repoussée. Le 3 décembre, le Conseil Constitutionnel déclare Gbagbo vainqueur[11]. Il est composé des présidents d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, de la Tanzanie, Jakaya Kikwete et du Tchad, Idriss Deby Itno[29]. Mais celui-ci refuse de quitter son poste. Contestations des résultats de l'élection présidentielle, Généralisation du conflit et offensive décisive des FRCI, « Les résultats du second tour de l'élection présidentielle tels qu'annoncés le 2 décembre par la commission électorale ne changent pas, ce qui confirme que le candidat Alassane Ouattara a remporté le scrutin, « Je suis désolé pour l'image de mon pays, mais la fin du processus est la validation par le représentant spécial de l'Onu, et c'est cette validation qui confirme que je suis le vainqueur, « La souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est elle que je suis chargé de défendre et elle je ne la négocie pas, « Je voudrais vous dire que la Côte d'Ivoire est maintenant en de bonnes mains, « [...] les Forces nouvelles appellent le Président sud-africain, Monsieur Jacob Zuma et l'Afrique du Sud à ne pas s'opposer, ni ruser avec la Démocratie en Afrique. Alassane Ouattara a le soutien de la communauté internationale, Laurent Gbagbo celui du conseil constitutionnel. La police ouvre le feu sur l'une d'elles, à Abobo dans la banlieue d'Abidjan, tuant trois personnes[7]. Le 17 décembre, Jean Ping, président la Commission de l’Union africaine, tentera de concilier les points de vue[21]. Sa tournée ne s'arrête pas là, de San-Pédro à Korhogo en passant par Bouaké, Odienné, Abengourou, Gagnoa et Aboisso, Alassane Ouattara fait le tour de la Côte d’Ivoire. Enfin, en ce qui concerne le comédien Adama Dolo, les conseillers du Conseil constitutionnel ont dû recourir à des dispositions particulières pour lui permettre de prendre part à la présidentielle. Les médias ivoiriens avaient été imposer des restrictions significatives, de même pour les journaux et aussi les médias numériques. Le gouvernement ivoirien à l’écoute des victimes de la crise post-électorale 2010-2011 Publié par 7info Mis à jour le 7 janvier 2021 Publié le 08/01/2021 à 8:00 Bertin Konan Kouadio , CPI , crise post-électorale 2010-2011 , gouvernement ivoirien , Hamed Bakayoko , Président Alassane OUATTARA , … Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) répond que la campagne officielle n'a pas encore commencé. Le même jour, une décision du Conseil constitutionnel ivoirien proclame Alassane Ouattara président de la République[73]. Le gouvernement ivoirien doit s’expliquer, au risque que les partisans l’ex-président, ne doutent de sa sincérité pour le retour de leur mentor malgré la remise de ses passeports. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ces affrontements ont lieu principalement à Abobo, un quartier ayant majoritairement voté pour Ouattara durant l'élection présidentielle. C'est la troisième élection présidentielle en Côte d'Ivoire qui entraîna des conflits après celles de 1995 et 2000.