L'armée allemande attaqua alors la deuxième armée de la Loire, confiée au général Chanzy, qui fut battue le 11 janvier au Mans.L'armée de la Loire se replia alors derrière la Mayenne. Le nombre comprend les prisonniers en Allemagne et les internés en Suisse. La constitution d'un vaste empire colonial va permettre en partie de retrouver sa puissance mise à mal. Publication date 1876 ... comment. En conséquence de l'expédition militaire au Mexique, du soutien à la révolte polonaise contre le Tsar et de la crise luxembourgeoise, la France se retrouve ainsi isolée en Europe, y compris du Royaume-Uni, désormais méfiant envers les ambitions territoriales de son voisin[7],[8],[5]. Par surcroît, l'effet vulnérant de la balle Chassepot était dévastateur. En effet, les nombreux problèmes juridiques inédits posés par cet internement concernant le droit de la guerre et celui de la neutralité ne furent résolus que par des négociations bilatérales de la Suisse avec l'Allemagne d'une part, et avec la France d'autre part[44]. Il décida donc de cesser le combat au plus vite. Cette guerre fut considérée par Otto von Bismarck, Premier ministre prussien, qui fit tout pour qu'elle advienne, comme une conséquence de la défaite prussienne lors de la bataille d'Iéna de 1806 contre l'Empire français. La Garde nationale mobile mobilisée n'était pas en mesure de résister à l'ennemi. Il faut également citer les canons à balles de Reffye, ces mitrailleuses qui tiraient environ 75 coups à la minute. Le fusil Chassepot modèle 1866 français, avec une munition de calibre 11 mm, a une portée utile de 600 mètres, est supérieur au fusil Dreyse équipant l'armée allemande et au Werder bavarois. Cette guerre est issue des différentes questions nationales qui poussent les nombreux États allemands à s'unir. De son côté, la France est sans alliée. La guerre franco-prussienne de 1870, déclarée le 19 juillet, se déroule en deux phases : la première... L’Histoire par l’image décrypte l’Histoire Actuellement en ligne 2420 œuvres, 1308 études et 119 animations L'Histoire par l'image explore les événements de l’Histoire de France et les évolutions majeures de la période 1643-1945. Des monuments, des mémoriaux et des toponymes sont ainsi inaugurés, qui donnent lieu à des commémorations officielles auxquelles participent les associations d'anciens combattants. L'ambassadeur de France alla cependant saluer le roi de Prusse avant son départ pour Berlin. Tandis que la passion anti-française embrase l'Allemagne, la presse et la foule parisiennes réclament la guerre[11]. Le traité de Francfort du 10 mai 1871, qui clôtura la guerre franco-prussienne de 1870, stipulait, dans son article 16, que les deux États signataires s'engageaient, sur leur territoire respectif, à entretenir les tombes de soldats morts pendant le conflit. Plusieurs tentatives libérales d'union échouèrent, notamment en 1848. Signé le 28 janvier 1871 l'armistice ne concernait pas les opérations militaires dans l'Est de la France car les négociations sur le futur tracé de la frontière franco-allemande n'avait pas encore abouti. La situation semblait donc s'apaiser. La mobilisation terminée, les troupes françaises comptaient 900 000 soldats contre 1 200 000 soldats allemands et prussiens. ), du côté allemand la victoire est célébrée dans les arts (peintures, statues, monuments à Guillaume Ier, Bismarck et Moltke), alors que le monde des lettres (historiens, journalistes) retrace le récit de l'unification du pays[47]. La guerre de 1870 a également inspiré de nombreux peintres : Défense de la porte de Longboyau, 21 octobre 1870 (1879). En raison de leur nombre, les hommes étaient répartis au hasard des routes voisines du camp. Conformément aux clauses de l'armistice, une Assemblée nationale est élue au suffrage universel le 8 février. La capitulation de Sedan provoqua deux jours plus tard, le 4 septembre 1870 à Paris, une révolution sans violence. Son deuxième objectif est de transmettre ce qu'a été cette guerre franco-prussienne méconnue en France et mal aimée par les Français. Le 3 juillet 1866, l’armée prussienne battit l’armée autrichienne à Sadowa. Le manque de vivres, le bombardement quotidien et la succession des échecs militaires provoquent une agitation croissante de la population parisienne qui fait craindre au gouvernement provisoire une prochaine révolte. 6/6 Le monument commémoratif de la Défense de Paris Get this from a library! L'ambassadeur de France, Vincent Benedetti, fut reçu, le 13 juillet, à Ems par le roi de Prusse qui lui confirma son approbation du retrait du prince mais ne voulut pas s'engager plus avant (pour ne pas céder aux exigences françaises), considérant l'affaire comme close. Le roi de Prusse, soucieux de ne pas déclencher un conflit européen, fit pression pour que Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen retirât sa candidature. Napoléon III remettant son épée au roi de Prusse Guillaume Ier (Gravure américaine anonyme de 1871). En 1862, Otto Von Bismarck fut nommé ministre-président par le roi de Prusse Guillaume I.Bismarck comprit très vite la puissance du sentiment national. Gambetta organise la résistance. Il est remplacé le 26 janvier, à la suite d'une tentative de suicide, par le commandant du 20e corps, le général Clinchant, qui, encerclé par les Allemands, n’a d’autres ressources que de négocier avec le général suisse Hans Herzog et l’armée se réfugie en Suisse le 1er février 1871 ce qui provoque ainsi la disparition de l’armée de l’Est. Raison pour laquelle la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le premier de ces affrontements, a été oubliée. Une grande partie de l'armée étant prisonnière à Metz, la Marine fournit les officiers et sous-officiers qui encadrèrent les Gardes mobiles et les forts de Paris. Bismarck déforme dans l'opinion un démêlé diplomatique mineur, réglé à l'amiable (la candidature d'un prince allemand au trône d'Espagne, retirée à la demande de la France), en un camouflet insupportable pour les dirigeants français de l'Empire, soutenus par leur opinion publique. La loi française du 4 avril 1873, relative à la conservation des tombes des soldats morts pendant la guerre de 1870-1871, réglementa la question des tombes militaires sur le sol français. Le 20 juin 1870, le roi Guillaume Ier accorde l'approbation, en tant que chef de famille, au prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, pour présenter sa candidature au trône d'Espagne ce qu'il fait le 21 juin 1870[9]. La version dédaigneuse qu'il fait transcrire dans la dépêche d'Ems de la réponse polie qu'avait faite Guillaume de Prusse confine au soufflet diplomatique pour la France, d'autant plus qu'elle est diffusée à toutes les chancelleries européennes[2]. Dans le conflit, elle choisit de concentrer ses troupes sur des points précis, plutôt que de les disperser. Alemania venció a Francia en la Guerra Franco-Prusiana, donde se anexionó Alsacia y Lorena, por lo que estos dos países comenzarían una carrera armamentística hasta que todo explotó… C’est le cas de la journée révolutionnaire du 28 septembre 1870 à Lyon, dont la version guignolesque … Dictionnaire de la Guerre de 1870 - Yves Moritz - Le premier objectif de la réalisation de ce Dictionnaire est de mieux connaître les grandes lignes de ce conflit qui a duré neuf mois et dix jours. La guerre de 1870-71 en image La guerre franco-allemande de 1870, parfois appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, est un conflit qui opposa, du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871, la France à une coalition d'États allemands dirigée par la Prusse et comprenant les vingt et un autres États membres de la confédération de l'Allemagne du Nord ainsi que le royaume de … Deux médaillons portent les noms de villes où les officiers et leurs soldats se sont distingués : Patay, Orléans, Belfort, Bapaume, Coulmiers, Bitche. Be the first one to write a review. B. Giovanangeli, E. Labayle, J.F. Le gouvernement français dut reculer mais le danger prussien apparut dans toute son ampleur et l’opinion publique française jugea de plus en plus la guerre comme inévitable, tout en se prononçant, comme le faisait remarquer le ministre d'État Eugène Rouher, « dans le sens d'un agrandissement » au profit de la France[8]. Une Bretagne qui donna beaucoup en ces temps de … Il la considère comme « la plus grande des véritables monarchies allemandes » notamment parce qu'elle accorde « plus de liberté de conscience, est plus éclairée, accorde plus de droits politiques que la plupart des autres États allemands »[3]. Un gouvernement provisoire fut aussitôt créé. Le 20 janvier 1871, le gouvernement de la Défense nationale se résolut à demander l'armistice, dont il avait une première fois repoussé les conditions en septembre lors de l'entrevue de Ferrières. Gambetta lui confia le commandement de tous les corps francs de la zone des Vosges, de Strasbourg à Paris et une brigade de gardes mobiles. En effet, il provoqua, à Paris, l'indignation de l'opinion. Bien que tous deux personnellement favorables à la paix et à l'organisation d'un Congrès pour régler le différend, Napoléon III et Émile Ollivier, son chef de gouvernement, qui ont finalement obtenu de leur ambassadeur la version exacte de ce qui s'était passé à Ems, se laissent dépasser par les partisans de la guerre, dont l'impératrice Eugénie, mais aussi de ceux qui veulent une revanche sur l'Empire libéral[12]. COMMENT SORTIR DE LA GUERRE (HISTOIRE) [Tison, Stéphane] on Amazon.com. Selon sa formule[9] : « L'Allemagne ne s'intéresse pas au libéralisme de la Prusse mais à sa force (…). La Commune ! ». Le 19 juillet 1870, la France déclara la guerre à la Prusse[8]. Cette lacune avait provoqué de sérieuses contestations entre les belligérants, et des mesures de représailles. Ce qui restait des armées françaises tenta de résister et parvint à faire reculer l'ennemi, notamment sur la Loire et dans le Nord, mais, très affaiblies, elles durent battre en retraite sur tous les fronts en janvier 1871. La guerre franco-prussienne eut pour conséquence indirecte l'achèvement de l'unité italienne. Celui-ci joua la carte du secret d’État pour faire silence. L'armée prussienne a d'ores et déjà un avantage substantiel en hommes, en matériels (le canon Krupp) et même en stratégie, celle-ci ayant été élaborée dès 1866[2]. Le gouvernement choisit de rester dans Paris menacé d'encerclement par les troupes prussiennes et leurs alliés. C'est la crise luxembourgeoise[2],[5]. Conscient que son armée n'est pas prête à entrer en guerre contre son puissant voisin[6], Napoléon III accepte de participer à une conférence qui se solde par le deuxième traité de Londres par lequel la France renonce à ses prétentions sur le Luxembourg. Confédération de l'Allemagne du Nord Royaume de Bavière Grand-duché de Bade Royaume de Wurtemberg Grand-duché de Hesse. Néanmoins, pour parachever l'unité allemande, Bismarck a cependant encore besoin d'une guerre. L'armée prussienne était formée de conscrits disciplinés, instruits, bien entraînés. Marqué par les innovations techniques concernant le feu, qui permet un tir plus rapide, et le déclin conséquent de la place de la cavalerie, le conflit tourne rapidement à l'avantage des Allemands. Les armées de la confédération de l'Allemagne du Nord, des États de Bavière et de Wurtemberg, de Bade et de Hesse-Darmstadt sont organisées selon le modèle prussien. La déception face à la défaite, l’hostilité vis-à-vis de l’Assemblée récemment élue, à majorité monarchiste ainsi que certaines mesures prises par celle-ci ou par le gouvernement renforcèrent un climat d’agitation, à Paris, au sein de la Garde nationale et des milieux populaires. *FREE* shipping on qualifying offers. La guerre de 1870. Les élites françaises étaient très confiantes dans leur armée et se faisaient des illusions sur ses chances de succès. Un armistice entra en vigueur le 28 janvier 1871. Dans la mesure où la guerre fut une défaite et que les vétérans cherchaient à oublier cet aspect pour mettre en valeur des actes héroïques individuels, les monuments érigés comme les commémorations sont souvent issus d'initiatives locales (cf. Après concertation avec le chef d'état-major des armées Moltke, il adressa aux chancelleries étrangères un récit tronqué de l'entretien entre Guillaume de Prusse et l'ambassadeur de France, c'est la « dépêche d'Ems », qui laissait croire à un congédiement humiliant de l'ambassadeur, espérant que « ce texte fera sur le taureau gaulois l'effet d'un chiffon rouge »[18]. Le conflit fait 139 000 morts dans les rangs français (combat ou maladie)[39] et 51 000 morts côté allemand[4]. Les conséquences des combats modifient également fortement le droit humanitaire international, et marquent les esprits des artistes, qui font dans leurs œuvres l'éloge des vaincus. Le manque de vivres, le bombardement quotidien et la succession des échecs militaires provoquèrent une agitation croissante de la population parisienne qui fit craindre au gouvernement provisoire une prochaine révolte. Au fil de la révolte surgirent des célébrités qui publièrent des écrits. La loi de réforme militaire que l'empereur proposa en 1866, après la victoire des Prussiens à Sadowa, était alors destinée à modifier le recrutement militaire en supprimant ses aspects inégalitaires et injustes (le tirage au sort, par exemple) et à renforcer l'instruction. Il ne lui resta plus en 1870 qu'à montrer ce projet de traité à la Belgique et au Royaume-Uni pour compromettre irrémédiablement Napoléon III dans l'opinion publique de ces pays[10]. Chaque fois que les officiers, commandant ces batteries de mitrailleuses à 6 pièces, comprennent qu’il valait mieux ne pas engager la lutte contre l’artillerie adverse mais contre l’infanterie, des résultats spectaculaires sont obtenus. Ici reposent les soldats français décédés de leurs blessures au lazaret de Lübeck. La guerre franco-allemande de 1870 fut marquée par une domination militaire de la Prusse et de ses alliés, que ce soit d'un point de vue numérique, technique ou stratégique, aidée en cela notamment par l'incompétence des dirigeants militaires français, à l'image du maréchal Bazaine, mais aussi de Napoléon III, venu s'enfermer à Sedan. Le 19 juillet, le ministre des Affaires étrangères remet à l'ambassadeur de Prusse à Paris une note dans laquelle la France se considérait comme en état de guerre. Au début des années 1860, l'attachement de Napoléon III au principe des nationalités l'incite à ne pas s'opposer à l'éventualité d'une unification allemande, remettant ainsi en cause une politique menée depuis Richelieu et le traité de Westphalie (1648)[2]. La débacle à l'est ouvrit alors la porte de Paris et la guerre se poursuivit jusqu’au 28 janvier 1871, date à laquelle la France reconnut sa défaite et se résolut à signer un armistice. Une seule grande batterie fut constituée par le colonel de Montluisant à Saint-Privat le 18 août. Il alla des Vendéens royalistes aux Chemises rouges de Garibaldi[36]. Elle infligea de fortes pertes à la Garde prussienne. « Discussions sur la guerre dans un café parisien », paru dans The Illustrated London News, le 17 septembre 1870. Pendant le Second Empire, les troupes françaises protégeaient la ville de Rome qui restait ainsi sous la souveraineté pontificale. Le 16 juillet, le maréchal Bazaine fut placé à la tête du 3e corps de l'armée du Rhin. La politique du chancelier Bismarck fut dès lors d'isoler diplomatiquement la France. La victoire prussienne de la bataille de Saint-Privat où les Allemands eurent 20 000 tués, blessés et disparus contre 12 000 Français, est bien représentative. La Prusse souhaite réaliser cette union autour d'elle, aux dépens de l'Autriche (qu'elle bat durant la guerre austro-prussienne de 1866) dans un premier temps, et de la France dans un second temps. Bismarck, lui aussi, pensait qu’un conflit armé avec la France était inévitable, comme il l’a lui-même reconnu dans son livre de souvenirs : « Je ne doutais pas de la nécessité d’une guerre franco-allemande avant de pouvoir mener à bien la construction d’une Allemagne unie »[11]. Le 2 juillet 1870, la Gazette de France annonce au public français que le Gouvernement espagnol a envoyé une députation en Allemagne pour offrir la couronne au prince de Hohenzollern. À partir de septembre 1870, la mer devenant trop impraticable, la flotte française regagna les ports de la Manche et n'en sortit plus. Christophe Charle, « Trois écrivains face à une autre « étrange défaite » : Goncourt, Flaubert et Zola et la guerre de 1870 », dans Albrecht Betz et Stefan Martens (dir.). Pendant que Napoléon III cherche « la mort sur le champ de bataille »[19], l'impératrice Eugénie, régente, nomme le bonapartiste autoritaire Cousin-Montauban, comte de Palikao, à la tête du gouvernement. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La guerre franco-allemande de 1870-1871 a marqué un tournant décisif en Europe. L'une des conséquences de la guerre de 1870-1871 fut une accélération du développement du droit humanitaire international. Napoléon III orienta alors ses revendications sur des territoires non allemands: Belgique et Luxembourg. Le général Chabaud-Latour fut chargé de la défense de Paris. 1806. Lecaillon, H. Ortholan. Le 2 septembre, à Sedan, après une défense héroïque des troupes de marine à Bazeilles, l'empereur des Français Napoléon III capitula avec 39 généraux, 70 000 à 100 000 soldats, 419 à 650 canons, 6 000 à 10 000 chevaux, 553 pièces de campagne et de siège et 66 000 fusils. La presse parisienne dénonça l'affront de la « dépêche d'Ems », telle que réécrite par Bismarck. Elle comptait sur la neutralité des États allemands du Sud mais la révélation aux diètes de Munich et de Stuttgart des prétentions de Napoléon III sur les territoires de Hesse et Bavière les avait amenés à signer un traité de soutien avec la Prusse et la confédération d'Allemagne du Nord. L'empereur déclare donc la guerre le 19 juillet 1870. Napoléon III entendait récolter les fruits de son attitude conciliante vis-à-vis de la Prusse. Ses déclarations sur la nécessité d'une guerre franco-allemande furent résumées en une formule lapidaire mais directe : « Sans Iéna, pas de Sedan »[12]. Si la Commune de Paris, en 1871, est restée célèbre, ses prodromes sont nettement moins connus. Le 2 septembre 1870, Napoléon III dépose les armes au terme de la bataille de Sedan et tente de négocier les clauses de la capitulation avec Bismarck près du village de Donchery. Les réserves constituées depuis longtemps disposent de corps d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie. Son hébergement, son ravitaillement et son équipement furent négligés. La crise luxembourgeoise et la montée du nationalisme, Un flagrant déséquilibre des forces en présence, Une tentative républicaine de redressement, « la Prusse incarne la nationalité allemande, la réforme religieuse, le progrès du commerce, le constitutionnalisme libéral », « la plus grande des véritables monarchies allemandes », « plus de liberté de conscience, est plus éclairée, accorde plus de droits politiques que la plupart des autres États allemands », « J'ai eu confiance en Bismarck et il m'a trahi », Intègre la confédération au cours du conflit, Jean-Michel Gaillard, « Sedan, 1870 : l'effondrement d'un rêve européen », L'Histoire n°211, Sur le parcours de Napoléon III entre Metz et Sedan et la marche de l'armée de secours, voir Daniel Hochedez, « La guerre franco-allemande et l'occupation en Argonne (1870-1871) », revue, Chronologie de la guerre franco-prussienne de 1870, affrontement décisif entre la Prusse et l'Autriche, Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870, Bataille de la guerre franco-allemande de 1870, La Légende de Metz par le comte d'Hérisson (Wikisource), Que peut-on encore apprendre de la guerre de 1870 ? L'annexion devait concerner la Moselle et l'Alsace dont le Territoire de Belfort, mais étant donné la résistance jusqu'au bout des troupes françaises du colonel Denfert-Rochereau lors du siège de Belfort, ce territoire resta à la France en contrepartie d'autres territoires lorrains, notamment les villages correspondant au champ de bataille de Saint-Privat : « le tombeau de ma garde » disait Guillaume Ier de Prusse. Il se diffusa pendant la Belle Époque et conduisit après l'assassinat de Jean Jaurès, partisan de la paix, le 31 juillet 1914, au ralliement des pacifistes à l'Union sacrée et à la Première Guerre mondiale. Dés 1914, l’entrée en guerre des sociétés européennes conduit les États à opérer une gigantesque mobilisation des hommes, des ressources et des esprits et à contrôler une part croissante de la vie des sociétés. Ce dernier a une munition de calibre 15 mm qui est moins puissante et moins précise. La dotation du fantassin français est de 134 cartouches par homme, 90 dans le sac, 24 à la réserve divisionnaire, et 20 dans les caissons de parc du corps d'armée. Pour poser une question, vous devez ouvrir une session. Au corps législatif, seul Thiers est opposé à cette démarche. Il reconstitue trois armées (Nord, Loire et Est). L'ambition des fondateurs de la nouvelle école était de doter la IIIe République d'élites, la formation des élèves étant totalement repensée avec notamment une approche pluridisciplinaire et une ouverture à l'international. La guerre de 1870 et ses conséquences (mur de gauche) 1. Bonjour à tous, Cette liste n'est pas ma g énéalogie personnelle !. Cette arme se compose, indépendamment des corps faisant partie de la Garde impériale, de : La réserve est formée de la garde nationale mobile (les « moblots ») et de la garde nationale sédentaire qui sont de formation récente et dont la valeur combative, variable, est inconnue à la déclaration de la guerre car elle n'est bien souvent pas équipée ni armée[29], encore moins entrainée. En juin 1940, les troupes du Reich occupent les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Danemark, la Norvège et une partie de la France. Par ailleurs, alors que son projet ne prévoyait rien quant aux règles à appliquer concernant l'internement de belligérants en pays neutre, la retraite et le passage en Suisse des 90 000 survivants de l'Armée Bourbaki avait si profondément marqué les esprits qu'il fallut aussi traiter cette question. Avec cette détermination affichée Favre espérait l'ouverture de négociations de la paix sans annexion. Celui-ci fut d'abord vainqueur des Bavarois à Coulmiers, à l'ouest d'Orléans, le 9 novembre mais il fut ensuite battu le 2 décembre à Loigny et le 8 décembre près d'Orléans. Le 8 décembre 1870, la Délégation du Gouvernement de la Défense nationale de Tours fut transférée à Bordeaux. Au début de la campagne de 1870, l'armée française compte 63 régiments de cavalerie, répartis en cavalerie légère (chasseurs et hussards), cavalerie de ligne (dragons et lanciers) et cavalerie de réserve (cuirassiers et carabiniers), ainsi que la cavalerie d'Afrique (chasseurs d'Afrique et spahis). C'est à ce moment (27 octobre) que Bazaine capitule à Metz libérant la IIe armée allemande qui se porte au-devant de la première armée de la Loire du général d'Aurelle de Paladines.