Il existe en effet des personnes qui sont heureuses même si elles sont oppressées, handicapées ou si elles souffrent, tout simplement parce qu’elles décident d’être heureuses. Remarque : Le bonheur chez les épicuriens se retrouve aussi dans la formule Carpe diem d’Horace, qui doit être comprise non pas comme une incitation à profiter aveuglément de la vie, mais un appel à ouvrir sa conscience pour saisir l’instant présent et le monde tel qu’il est. Pour être heureux, il faut donc se libérer de nos jugements spontanés et subis, principalement dus à notre mental et à notre ego. La question implique que soient mises en relation deux notions qui n’ont pas de rapport évident entre elles. Le bonheur est beaucoup plus caché que cela. Cette question est traitée dans le cours sur le désir, où lon envisage plusieurs positions autour de cette question. Conscience - PerceptionInconscient - Autrui - DésirExistence et temps, Langage - ArtTravail et techniqueReligion - Histoire, Théorie et expérienceDémonstrationInterprétation - VivantMatière et esprit - Vérité. Quelle définition du bonheur peut-on retenir ? Un plaisir éphémère non plus. Il faut le distinguer le bonheur du plaisir. Quel est le sens de la vie ? Epictète. Il y a de fortes chances pour que chacun ait sa propre estimation de ce que c'est qu'être heureux. «C’est un devoir moral d’être heureux.» «Le bonheur, c’est comme une onde de choc.» Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont. Pour les stoïciens, tout ce qui arrive est conforme aux lois cosmiques ; tous les événements sont liés, imbriqués et nécessaires ; tout est logique et ordonné. I… Notion philosophique relative à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être. Le bonheur serait un état de satisfaction et de plénitude Définition de 1946 du Préambule de la Constitution de…, tandis que le plaisir, quelles que soient ses sources (gustatif, sexuel, etc. Lire aussi notre article : Heureux ceux qui pleurent, interprétation. Il appelle même à composer avec le malheur et la souffrance. Il laisse les choses aller et venir. L’introduction d’une dissertation de philosophie est différente d’une introduction de dissertation juridique.. Elle doit introduire votre sujet philosophique et intéresser votre lecteur. Dans son sens commun, le bonheur peut donc donc être défini comme la constatation par notre cerveau (notre mental) que la situation vécue est conforme à ses attentes. Il est rare qu’un individu soit satisfait sur tous les plans de son existence, et même s’il l’était, il éprouverait toujours la crainte que cette situation ne dure pas. l'âme!:!la! 1. Le nirvana est vacuité, vide de tout regret et de tout espoir : il est une forme de bonheur stable, une saine présence au monde. Peut-on faire le bonheur d'autrui ? Pour y parvenir, il faudra opérer une transformation profonde au sein même de notre psychisme. Définition philosophique du bonheur : Le bonheur est un état global d'équilibre, de plénitude et de satisfaction raisonnée, dont les conditions sont avant tout intérieures. Inconscient, subconscient : définition et différence, La kénose : s’abandonner pour renaître au monde, la peur et les faux espoirs font place à l’, et de manière générale, les pensées subies font place à la. Elle apprend qu’un de ses collègues, parti sur la piste d’un fragment de la croix du Christ, a disparu. Ainsi, le philosophe pourra raisonnablement se trouver heureux même si ses conditions de vie sont défavorables. Le bonheur est l’un des concepts les plus difficiles à définir. et si l'homme est un être doué de raison et affecté sensiblement. Ainsi, vous pouvez hardiment déclarer que le souverain bien est l'harmonie de l'âme. État de complète satisfaction, de plénitude. Bonheur : Définition philosophique. La félicité est un bonheur parfait. Définition de... Peut-on prévoir l'avenir ? Epicurisme : la suppression de la souffrance suffit au bonheur. Que chez lui la confiance n'existe pas sans le savoir, ni le savoir sans la fermeté; que ses résolutions tiennent, une fois qu'elles sont prises, et que dans ses décrets il n'y ait pas de rature. 10 – Ne jamais s’arrêter de chercher . Par conséquent, lorsque nous disons que le plaisir est le souverain bien, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, ni des jouissances sensuelles, comme le prétendent quelques ignorants qui nous combattent et défigurent notre pensée. La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer. 2. Les mets les plus simples apportent autant de plaisir que la table la plus richement servie, quand est absente la souffrance que cause le besoin, et du pain et de l'eau procurent le plaisir le plus vif, quand on les mange après une longue privation. Tao Te King, 13, Quand nous ne voyons pas le soi comme soi, qu’avons-nous à craindre ? C’est pourquoi le bonheur reste pour Kant, un « idéal de l’imagination » car celui si est essentiellement lié aux émotions et … Considérations inactuelles, II (1874), § 1, https://fr.wikibooks.org/w/index.php?title=Philosophie/Bonheur&oldid=640568, Manuel de terminale de philosophie (livre), licence Creative Commons attribution partage à l’identique, dans la mesure où le bonheur est un état empirique, soumis aux aléas de la fortune et aux changements imprévisibles de l'humeur, donc un état. (philosophie, spiritualité). Ainsi, seule la compréhension des valeurs de beauté, de vérité et de justice peut satisfaire l’âme de manière durable. Ce qui suppose également une satisfaction de certains besoins. De là résultera une force, une puissance unique, d'accord avec elle-même; ainsi naîtra cette raison certaine, qui n'admet ni contrariété, ni hésitation, dans ses jugements et dans ses conceptions, non plus que dans sa persuasion. Le bonheur étant l’état de satisfaction complète des tendances humaines, ce dernier n’est pas encouragé par nature mais se veut fugace.… Un homme qui a assez de bien pour vivre, s'il savait demeurer chez soi avec plaisir, n'en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d'une place. Le plaisir est le commencement et la fin d'une vie bienheureuse. Il reprend sa place dans le monde, toute sa place mais rien que sa place. Aussi n'est-ce pas toujours lorsqu'on a le plus de gaieté qu'on a l'esprit plus satisfait; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n'y a que les médiocres et passagères, qui soient accompagnées du ris. Vocabulaire, lexique, bref : dico de philo. :désirsde richesseet! Or le bonheur a ceci de paradoxal que plus on cherche à l’atteindre, plus on prend le risque d’être déçu et de souffrir. Peut-on parler de bonheur commun ? Elle caractérise l’existence conditionnée, c’est-à-dire changeante et prise dans le flux des phénomènes quotidiens. Car ce ne sont ni les beuveries et les banquets continuels, ni la jouissance que l'on tire de la fréquentation des mignons et des femmes, ni la joie que donnent les poissons et les viandes dont on charge les tables somptueuses, qui procurent une vie heureuse, mais des habitudes raisonnables et sobres, une raison cherchant sans cesse des causes légitimes de choix ou d'aversion, et rejetant les opinions susceptibles d'apporter à l'âme le plus grand trouble. C’est le fait de reconnaître et de tendre au respect de ces valeurs qui rend heureux. Le bonheur en philosophie est au coeur de la morale; voici donc, pour nourrir vos dissertations, une sélection de citations intéressantes sur le thème du bonheur. L'habitude d'une vie simple et modeste est donc une bonne façon de soigner sa santé, et rend l'homme par surcroît courageux pour supporter les tâches qu'il doit nécessairement remplir dans la vie. Introduction d’une dissertation de philosophie. Ce n'est pas qu'il y ait en effet du bonheur, ni qu'on s'imagine que la vraie béatitude soit d'avoir l'argent qu'on peut gagner au jeu, ou dans le lièvre qu'on court : on n'en voudrait pas s'il était offert. Quelque condition qu'on se figure, si l'on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde; et cependant, qu'on s'en imagine [un roi] accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher, s'il est sans divertissement, et qu'on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu'il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point, il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent, des révoltes qui peuvent arriver, et enfin de la mort et des maladies qui sont inévitables; de sorte que, s'il est sans ce qu'on appelle divertissement, le voilà malheureux, et plus malheureux que le moindre de ses sujets, qui joue et qui se divertit. Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Par ces moyens, nous jugeons de l'utile, de l'agréable et de la souffrance et du nuisible. bonheur,la tranquillitéde! Bonheur entier, inconditionnel et stable, entière satisfaction qu' elle soit physique ou morale. La satisfaction du vrai : désir de connaissance. Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait condamné à voir en toutes choses le devenir. Le bonheur des hommes dépend-il de l’argumentation des richesses ? Le bonheur n'est donc pas un but. Le bonheur est un état de satisfaction stable et durable. Comment aimer l'autre ? Un homme qui voudrait sentir d'une façon tout à fait historique ressemblerait à celui qui serait forcé de se priver de sommeil, ou bien à l'animal qui devrait continuer à vivre en ne faisant que ruminer, et ruminer toujours à nouveau. d'une vertu. Epicurisme : la suppression de la souffrance suffit au bonheur. Cette thèse est soutenue par Kant : pour lui le bonheur existe, mais secondairement, non comme récompense ; et par Nietzsche , pour qui le bonheur n'est que la conséquence de la force et de sa maîtrise spirituelle. Analyse d’un extrait du texte : Fondements de la métaphysique des mœurs de Kant Introduction « Vous cherchez le bonheur, pauvres fous ? Accident fâcheux, funeste : Un malheur n'arrive jamais seul. Son être perd toute épaisseur, mais entre en fusion avec le Tout : il retrouve sa véritable nature, celle de l’être universel, qui n’a plus peur ni de la souffrance, ni de la mort ni du changement. Que veut dire aimer quelqu'un ? On retrouve ici l’ataraxie des philosophes antiques, les vertus catholiques, ou encore l’appel des religions et philosophies orientales à ne pas se laisser entraîner par son mental. En effet, l’ego (dominé par les instincts et les règles sociales intériorisées, c’est-à-dire le ça et le surmoi de Freud) est source d’exigence, de peur, d’anxiété, de désir (ou “soif”), de rejet, de haine et de colère, autant de sentiments qui barrent le chemin du bonheur. Comment développer sa spiritualité ? Et encore qu'il pourrait arriver qu'elle fût si continuellement divertie ailleurs que jamais elle ne s'en aperçût, on ne jouirait pas pour cela de la béatitude dont il est question, pour ce qu'elle doit dépendre de notre conduite, et cela ne viendrait que de la fortune. “La vie est faite de ces petits bonheurs quotidiens dont on se lasse, dont il faut être privé pour apprécier la valeur.” Ce que c'est, je vais le développer : cela consiste à conserver, avec soin et sans effroi, les avantages du corps et ce qui convient à notre nature, comme choses données pour un jour et prêtes à fuir; à ne pas nous y soumettre en esclaves, et à ne pas nous laisser posséder par les objets étrangers; à reléguer tout ce qui plaît au corps, tout ce qui lui survient accidentellement, comme dans les camps on place à l'écart les auxiliaires et les troupes légères. De là vient que le jeu et la conversation des femmes, la guerre, les grands emplois sont si recherchés. Cette “voie du milieu” conduira le méditant à la libération finale : le nirvana. Le bonheur est le but de la philosophie.Ou plus exactement, le but de la philosophie est la sagesse, donc le bonheur ; puisque, encore une fois, l'une des idées les mieux avérées dans toute la tradition philosophique et spécialement dans la tradition grecque, c'est que la sagesse se reconnait au bonheur, ou du moins à un certain type de bonheur. Lire aussi notre article sur la souffrance dans le taoïsme. Cette raison, lorsqu'elle s'est ajustée, accordée avec ses parties et, pour ainsi dire, mise à l'unisson, a touché au souverain bien. Les stoïciens appellent aussi à se préparer aux difficultés futures. : desplaisirs variés,la sexualité! Aime le monde comme toi-même. Mais de fait, il est un obstacle au bonheur. C’est une éthique de vie radicale, presque anarchiste. Le bonheur est donc l'expression d'une excellence, i.e. Le bonheur paraît être une notion connue de tous : tout le monde en a déjà fait l'expérience ou, du moins, tout le monde désire être heureux. Ce n'est pas cet usage mol et paisible, et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition, qu'on recherche, ni les dangers de la guerre, ni la peine des emplois, mais c'est le tracas qui nous détourne d'y penser et nous divertit. Vois le monde comme toi-même. Si l'on s'en tient à leurs comportements réels, les hommes ne cherchent pas le bonheur, mais la puissance. En résumé, il y a donc un petit bonheur (bien décrit par l’expression “au petit bonheur la chance”) et un grand bonheur, stable et durable, issu de la raison du philosophe (parfois appelé eudémonisme). La métaphysique est-elle l'autre nom de la spiritualité... L'instinct : définition philosophique. Le bonheur : une perception subie ou choisie ? La difficulté de cette opposition naît d'une conception dualisme de l'homme : d'une part, l'homme en tant qu'animal, qui trouve son bonheur dans la satisfaction de sa sensibilité ; d'autre part, l'homme en tant qu'être doué de raison, et qui doit obéir à ses commandements sans tenir compte de ses désirs. Le raisonnement est le suivant : les moralistes estiment que les hommes font leur propre malheur ; mais ces hommes cherchent ce qu'ils croient leur être profitable. Comment interpréter le feu sur le plan spirituel ? Le bonheur : définition philosophique. Lao-Tseu prône l’espérance et la confiance : Fais confiance à la vie telle qu’elle est. Le bonheur est-il une somme de plaisirs ? L’espérance : l’autre définition philosophique du bonheur. Par conséquent le bonheur n'existe que sous la forme d'un but idéal et inaccessible. Chaque personne possède sa propre définition de ce que signifie le bonheur ou plutôt de SON bonheur ! Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Sur la question du bonheur, il y a deux grandes problématiques. Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir d'oublier, ou, pour m'exprimer en savant, la faculté de sentir, pendant que dure le bonheur, d'une façon non-historique. C’est l’idée que le monde est, malgré les apparences, parfaitement ordonné, et que s’il y a désordre, il n’existe que dans notre esprit. Nous parlons de l'absence de souffrance physique et de l'absence de trouble moral. Son coeur est ouvert comme le ciel. L'être humain, en tant qu'animal, dispose de deux moyens primitifs pour déterminer les rapports qu'il entretient avec le monde : le plaisir et la douleur. Tao Te King, 12. Cultiver le bonheur est une chose complexe, tant il semble impossible d’atteindre un état de félicité stable et durable : la souffrance finit toujours par revenir. L’optimum étant atteint, cela provoque un sentiment de satisfaction immédiate. Lire aussi : L’allégorie de la caverne de Platon : interprétation. Au contraire, le but du philosophe sera d’atteindre un état durable de tranquillité d’âme, de paix, de sérénité et de foi en l’avenir. Citations avec bonheur. Sens 4 Le bonheur en psychologie étant une notion relative et subjective, il … Le christianisme est une histoire de souffrance et de libération de cette souffrance. Cette quête peut être brutale et sanguinaire ; elle peut être aussi heureusement spirituelle : recherche du savoir, création artistique, quête religieuse. C’est aussi et surtout une quête commune à tous les hommes. Nous vous proposons de découvrir les fondements de cette philosophie. Il accepte son destin et se place en recul, heureux de participer au grand mouvement cosmique, sans rien attendre ni espérer pour lui-même. Parfois, nous sommes tentés de dire « J’y suis, j’y reste ». La première est de savoir si pour être heureux, il faut satisfaire tous ces désirs. Quelle place occupe-t-il en nous ? Elle se lance à sa poursuite. VIII. Thème central en philosophie, le bonheur peut être assimilé au bien-vivre, ou à “l’art de vivre” : c’est une morale, une éthique et un état d’esprit. L’allégorie de la caverne de Platon : interprétation. D'autre part le lien que crée l'amitié est plus fort que le lien politique, c'est ce que montre le choix de la lettre. Sommaire * Présentation * Une doctrine matérialiste * La recherche du bonheur * L'épicurisme à Rome Présentation L’épicurisme est une doctrine qui doit son nom à son fondateur, le philosophe grec Epicure. Ou bien, pour m'expliquer sur ce sujet d'une façon plus simple encore, il y a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l'être vivant et finit par l'anéantir, qu'il s'agisse d'un homme, d'un peuple ou d'une civilisation. C'est pourquoi, voyant que c'est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même qu'elle soit à notre désavantage, que l'ignorer, j'avoue qu'il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance. Comment être heureux alors que nous souffrons et que les choses vont mal en nous, et/ou autour de nous ? Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Une joie intense n’est pas le bonheur. Situation pénible qui affecte douloureusement quelqu'un : C'est dans le malheur qu'on connaît ses vrais amis. Or, puisque le plaisir est le premier des biens naturels, il s'ensuit que nous n'acceptons pas le premier plaisir venu, mais qu'en certains cas, nous méprisons de nombreux plaisirs, quand ils ont pour conséquence une peine plus grande. A l’origine, bonheur (“heur bon” ou “bon augure”) est synonyme de bonne fortune, de chance, de hasard favorable et bienvenu. Passez votre chemin : le bonheur n’est nulle part » ( Louise Michel). Le bonheur est un concept difficile à définir. Heureux hasard, chance ; joie, plaisir. Personne n’a la même interprétation de celui-ci. Il s’agit de ne plus se laisser atteindre par ce qui ne dépend pas de nous. En effet, rien ne dure : ni la vie, ni les causes du bonheur. Dans les faits, l’optimum est rarement atteint. Voici donc une tentative de définition du bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Pour les cyniques, le bonheur consiste à épouser le cours naturel des choses, en se détachant des normes sociales, des conventions, des superstitions, des postures et des raisonnements artificiels. En effet, selon les sceptiques, toute thèse peut être réfutée : il est donc vain de s’attacher à quelque raisonnement que ce soit. L’ego est ce qui porte les intérêts de l’individu : il constitue un mécanisme de survie indispensable. Pour être heureux, il faudra donc obligatoirement dépasser son ego. La souffrance et le bonheur constituent le fondement-même de la philosophie bouddhiste. De même, toute douleur est un mal, mais pourtant toute douleur n'est pas nécessairement à fuir. Publié le 19 février 2019 par Justine Debret. On comprend, quand même je ne l'ajouterais pas, qu'un tel homme sera posé, qu'il sera rangé, qu'en cela aussi, agissant avec aménité, il sera grand. . Le stoïcisme prône la sagesse, la tempérance, l’ataraxie et l’apatheia (“apathie”, ici dans le sens d’impassibilité, d’absence de passion) : la maîtrise de soi mène au bonheur. Que ces objets soient des esclaves, et non des maîtres; c'est uniquement ainsi qu'ils sont utiles à l'esprit. Le bonheur se distingue du plaisir, par la durée et parce que le plaisir concerne ce qui est agréable, et de la joie, en tant que cette dernière est un état plus dynamique que le bonheur. Que symbolisent... Métaphysique et spiritualité : quelle différence, quelle relation ? Il n'y a pas de terme à la pratique. Ce roman nous emporte dans l’une des énigmes historiques les plus passionnantes qui soit : la découverte et la disparition de la Croix de Jésus. En bref, c'est la quête d'une haute culture, qui exige de grands sacrifices, et qui n'est pas toujours compatible avec le bonheur. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. Peut-on le maîtriser... Aimer, qu'est-ce que c'est ? Le stoïcisme développe d’abord une certaine conception du monde et de l’existence,fondée sur : 1. la logique et la raison : 1.1. la matière porte en elle-même la raison, 1.2. le monde est ordre, plénitude et perfection (voir aussi notre article sur la sympatheia stoïcienne), 2. le panthéisme : Dieu est la Nature elle-même, dans toute son unité ; Dieu est immanent, 3. les cycles :le monde et les choses se caractérisent par un éternel retour, 4. l’enchaînement causal et l’interdépendance :tout ce qui arrive est conforme aux l… Loin de se culpabiliser à leur propos, il comprend le mécanisme de son ego. Le plaisir est, lui aussi, un état de satisfaction, mais éphémère : il ne dure pas dans le temps. Ici, la clé est l’Amour : la compréhension de cette loi divine fondamentale donne accès à la béatitude, à l’éternité et à l’immortalité. Or cette liberté, fondement de toutes les autres, est parfois ce dont l'homme est privé par la maladie. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent avec du pétun. ), serait de l’ordre de la satisfaction sensible. Heureux ceux qui pleurent, interprétation. Les désirs fanent le coeur. Si l’on doit établir un lien entre la liberté et le bonheur, il faudrait affirmer d’emblée que l’homme ne peut pas être heureux s’il n’est pas libre. Ce chemin, le “Noble Sentier Octuple”, consiste en des pratiques de réflexion, d’action, de maîtrise de la pensée et de méditation, permettant d’éviter à la fois l’illusion du bonheur et la fatalité du malheur. Définitions de malheur. Utilitarisme : le bonheur du plus grand nombre. Cliquez ici pour en savoir plus. Et, par un exercice de méditation ou simplement un recul suffisant sur lui-même, il laisse passer ses pensées spontanées sans s’y attacher. En effet, l’individu heureux est celui qui réussit à identifier les causes de ses pensées négatives. En tant qu’optimum de la vie humaine, le bonheur est universellement recherché. Le bonheur chez les philosophes de la Grèce antique. Le bonheur semble en fait tirer une partie de son sens de son contraire, car, comme le remarque. C’est bien notre incapacité à comprendre qui fait obstacle à l’expérience du bonheur. Sa situation est stable : elle présente un équilibre et seul un élément extérieur pourrait la modifier. Propose aussi de la méthode de dissertation et d'analyse de texte. C'est une notion des plus difficiles à déterminer : Il est de ce fait plus facile d'étudier le malheur que le bonheur. Car bonheur et malheur proviennent avant tout des perceptions de notre cerveau. Nous l’avons dit plus haut, l’atteinte d’un bonheur stable et durable passe par l’acceptation du monde tel qu’il est. La nature, en effet, est le guide qu'il faut suivre; c'est elle que la raison observe et consulte. On peut tenter de distinguer quatre sortes de satisfactions liées au bonheur : La satisfaction du désir : désirs liés au corps, recherche des biens matériels, etc. Dans la droite ligne du bouddhisme, on peut définir le bonheur comme un état dénué de malheur et de souffrance. Tao Te King, 13, Le Maître observe le monde mais fait confiance à sa vision intérieure. Le bonheur peut-il être le résultat d’une pratique ou d’un art de vivre ? Le bonheur n'est il pas un état d'esprit? Il ne s'adresse donc pas à un large public, mais à quelqu'un en particulier à qui il présente la philosophie comme exercice continuel et pas seulement un apprentissage de dogmes. Pour Épicure, la vision du bien et le mal réside principalement dans la sensation de plaisir et de douleur : il est donc naturel que l’individu recherche le plaisir. Il est partisan d’un mode de vie sobre, équilibré et raisonnable, loin de la superstition et de la débauche. La fin de la réflexion philosophique est-elle la recherche du bonheur ? A ce titre, le sage s’écartera de la recherche des plaisirs éphémères et de la jouissance immédiate, qui annoncent toujours des lendemains douloureux. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres. On le présent… Définition philosophique du bonheur : Le bonheur est un état global d’équilibre, de plénitude et de satisfaction raisonnée, dont les conditions sont avant tout intérieures. Eudémonisme : le bonheur est la finalité de l'action. Étrangement, nous ne parlons jamais autant de bonheur que lors de périodes de crise, ou lorsque nous traversons des difficultés personnelles ou professionnelles. On passe ainsi du problème du bonheur, peut-être un faux problème, au problème de notre destination, qu'on la conçoive d'un point de vue naturel ou d'un point de vue surnaturel. Le philosophe, lui, adoptera une autre définition. Le désir de réussir crée la crainte de l’échec : Espoir et peur sont des fantômes qui naissent de la préoccupation de soi. Ainsi je n'approuve point qu'on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations; car tout le plaisir qui en revient ne peut toucher que la superficie de l'âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s'apercevant qu'ils sont faux. Mais quand le repos est atteint péniblement, l'homme devient pour lui-même un enfer : Ainsi le bonheur n'appartient-il pas à la condition humaine, ni dans le repos, ni dans l'activité : La mort, comme pensée de la disparition du moi, montre l'impossibilité d'un bonheur durable et d'une satisfaction.